L’analyse du KS King’s Champion

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6.1

Bon projet

7.1

Membres

Si les jeux à base d'ouvriers se multiplient comme des tribbles (wikipedia est votre ami si Star Trek n'est pas votre vice), peu sont conçus pour être joués à deux (à moins d'aimer les règles spéciales et autres ghost players qui sont surtout là pour afficher le "2" vendeur sur la boîte). Et encore moins ont été exclusivement été pensé pour deux joueurs. Autant dire que ce King's Champion, on a limite sauté dessus.

Premier constat : il faut aimer la direction artistique. Sans être réellement "laid" ni raté, le total look crème/vélin manque franchement de dynamisme et d'attrait. Mais si vous lisez cette analyse, c'est probablement que cela ne vous dérange pas. Il ne faudra pas non plus s'offusquer de trouver des "ladys" en armure participer aux joutes ; c'est dans l'air du temps que de vouloir une égalité personnages mâles et femelles, aussi incongru que cela soit quand on inscrit le jeu dans une trame historique. Enfin, on peut regretter aussi que certains chevaliers et écuyers soient illustrés en fonction du backer qui paie ce privilège ; certaines illustrations sont à la limite de l'anachronique. En particulier quand s'y greffe le "défaut" précédemment cité.

Le jeu en lui-même est bien plus touffu qu'il n'y paraît. Les possibilités sont nombreuses et le jeu va monter en puissance avec le gain de nouveaux ouvriers donnant accès à des emplacements plus exigeants (certains nécessitent jusqu'à 5 ouvriers alors qu'on commence avec 3). Mais, au final, on a un peu l'impression que toutes ces possibilités reviennent au même après quelques tours : les chevaliers des deux clans se retrouvent blindés de dés de dégâts et la différence va plus se faire sur les cartes tirées et la chance d'obtenir leur condition d'activation.

Au final, beaucoup de circonvolutions pour savoir qui aura le plus de réussite aux dés, même si de nombreuses capacités permettent de gérer (très partiellement) les résultats.

Port inclus, le coût du pledge est très correct ($36) et les bonus plutôt généreux pour une campagne à moins de 500 souscripteurs.

Good

  • Un jeu d'ouvriers pour deux, une rareté.
  • Le thème, plutôt original.

Bad

  • Quelle maîtrise a-t-on réellement ?
  • La Direction Artistique fadasse. Pas le jeu qui va susciter l'envie...
  • Les anachronismes et les illustrations sur commande.
6.1

Bon projet

On apprécie la campagne - 6.3
Le sérieux de l'éditeur - 6.5
Les avantages réservés aux backers - 5.5
On a envie d'y jouer - 5.8
On est confiants pour la suite - 6.5